Le 14 juin 2011, l’universitaire de Lomé a connu une nouvelle répression atroce des étudiants par les militaires à la suite d’un mouvement revendicatif des étudiants à part celles des 25 et 26 mai 2011, ayant conduit à la fermeture de l’université, le 27 mai 2011 par décret pris par Faure GNASSINGBE.
Rappelons que l’Université de Lomé a été rouverte le 7 juin 2011 après un compromis trouvée entre les autorités, le HACAME (mouvement estudiantin proche du pouvoir), les délégués généraux que le pouvoir aurait soudoyés et le MEET, qui a réclamé plusieurs choses qui, malheureusement ont été rejetées par le HACAME.
Il faut rappeler que les étudiants ne réclament que de meilleures conditions de vie et d’études ; à savoir :
– Le retrait pur et simple du système LMD et le rétablissement de l’ancien système ;
– l’organisation de plusieurs sessions sur le campus ;
– La construction de nouvelles bibliothèques bien équipées en documents d’actualité et d’une salle d’informatique où chaque étudiant peut prétendre être sur un ordinateur ;
– L’augmentation des tranches d’aides de 20.000 Frs/ mois soit 120.000 Frs /an, seule forme de soutiens financiers que les autorités Togolaises apportent aux étudiants depuis la suspension d’allocations de bourses il y a plusieurs années ;
– Le rétablissement d’allocations de bourses aux étudiants en 3eme cycle ;
N’ayant pas été satisfaits de la manière dont les discussions ont été menées entre le gouvernement et les divers mouvements estudiantins, les responsables du Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant du Togo(MEET) a organisé une gigantesque assemblée générale d’information, qui d’ailleurs est reconnue par la constitution togolaise à son article 30.Mais malheureusement comme d’habitude, cette pacifique AG d’information a été sauvagement réprimée par les militaires, déployés sur le campus par le gouvernement de Faure GNASSINGBE.
Cette répression atroce, sanglante et violente de la part des militaires a fait selon les sources proches des étudiants plusieurs blessés graves et une dizaine d’étudiants interpellés.
Le Regroupement des Jeunes Africains pour la Démocratie et le Développement (REJADD) constate que les autorités n’ont pas cherché à ouvrir de véritables négociations avec les étudiants qui étaient laissés pour compte.
Le Regroupement des Jeunes Africains pour la Démocratie et le Développement (REJADD) condamne fermement la violente répression, par les militaires, des étudiants de l’université de Lomé. Il dénonce avec rigueur la fuite en avant des autorités face à la satisfaction de la plate forme revendicative des étudiants et soutient le droit des étudiants à la revendication de meilleures conditions de vie et d’études garanties par la constitution Togolaise.
Par conséquent le REJADD exige :
– l’ouverture des négociations entre les autorités et les représentants du Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant du Togo(MEET) en vue de la satisfaction de la plate forme revendicative des étudiants ;
– le respect du franchisme universitaire par les militaires.
Le REJADD tient à informer les autorités qu’en ce qui le concerne, il est prêt à soutenir tout mouvement que les étudiants de l’université de Lomé engageraient jusqu’à la satisfaction totale de leur plate forme revendicative et jusqu’à ce que soit respecté le franchisme universitaire par les militaires.
Fait à Lomé, le 14 juin 2011
Pour le REJADD
Le président national
JONHSON Kwassi Assiba Biova