« Et maintenant (!), le Peuple togolais s’est radicalisé, au cri de Faure Gnassingbé démission !!! »
Godwin Tété [in article daté du 18 octobre 2017]
Oui ! À compter du 19 août 2017, le brave, vaillant et pacifiste Peuple togolais se trouve en « Désobéissance civile ». Mais que veut dire au juste « Désobéissance civile » ? Ici, je souhaite tout bonnement partager avec le lecteur, en vue d’éviter toutes confusions éventuelles, une définition quasi exhaustive, que j’ai obtenue d’un éminent spécialiste en la matière. Laquelle définition se décline ainsi :
« Les théoriciens insistent aussi sur la dimension évidemment publique de la désobéissance civile. Il ne s’agit surtout pas de comploter dans l’ombre contre l’État dans le cadre d’organisations secrètes, ni de former des groupes d’opposition clandestine pour dynamiter, renverser le gouvernement en place, lui substituer d’autres dirigeants, ni de faire avancer secrètement une option politique contre une autre. La désobéissance civile fait de la publicité le ressort de son action : on dénonce l’injustice, on fait éclater aux yeux de tous l’iniquité d’une loi en affichant bruyamment sa désobéissance. Les actions de désobéissance civile s’adressent à l’opinion publique, et plus largement même à la conscience de tous, au sentiment universel de justice. On assure aux actions la publicité maximale pour que l’indignation devienne contagieuse, que le scandale soit partagé. Les actes de désobéissance civile – rappelons-nous la marche du sel de Gandhi – se construisent comme de gigantesques opérations
de communication. La transgression est accomplie de manière éclatante et publique, et celui qui désobéit accepte par avance la sanction. Il s’y prépare, il l’anticipe même, l’authenticité de son engagement s’y éprouve.
L’emprisonnement, dans le cas de la désobéissance civile, ne signifie pas un moment d’arrêt dans la lutte, mais une intensification supérieure. On peut ajouter encore d’autres critères : le refus de la violence, la référence à des principes supérieurs, le respect de la forme même de la légalité. »
[Cf. Frédéric Gros,
DÉSOBÉIR
Éd. Albin Michel / Flammarion, Paris,
2017, pp. 166-167]
ASSURÉMENT (!), « FAURE GNASSINGBÉ DOIT (!!!) CÉDER SON ILLÉGITIME ET ILLÉGAL POUVOIR »
« LA PATRIE OU LA MORT (!) NOUS VAINCRONS ! »
Paris, le 04 décembre 2017
Godwin